Joël ASSUIED

Joël ASSUIED

L’infini ne peut pas être mis en cadre, parait-il….

Et pourtant certains, par leur regard, vous entrainent  vers des images de vallées baignées de lumière, des paysages où nous n’irons peut-être jamais mais peu importe, ils nous projettent dans des univers ou des pays inaccessibles qui régalent notre esprit et nos yeux.

Il est certain qu’en ce moment l’infini se résume à une lucarne bien étroite, notre intérieur ! Raison de plus pour aller admirer le travail de certains photographes, au sens général ou en particulier, comme celui dont je vais vous parler, qui avec sensibilité et douceur nous permet de nous évader.

C’est cette petite  fenêtre qui nous encourage à  porter un regard lointain, quasi divin, sur le monde momentanément soustrait à son tumulte et à sa violence.

Des impressions, des émotions, Joël ASSUIED les a certainement éprouvées  lors de ses promenades en cette Provence qui nous fascine.

De même pour Marseille, qu’il aime tant, et les grands bateaux sur le départ vers d’autres contrées méditerranéennes.

Bien entendu la technique importe mais, encore plus, ce qui nous touchera c’est cette sensibilité dont il ne manque pas ; ces ambiances qui bercent l’esprit, attrapant  la lumière, nous enjoignant à observer la nature et en tirer leçon.

Sa vision de la nature, végétale, minérale, portuaire, est toujours enlacée à la civilisation tout en restant si proche de la mer qui enchante souvent ses paysages.

Parfois son objectif surprend, au hasard de ses balades, des scènes qui nous semblent ordinaires et qu’il va, comme un scénariste, nous rendre  en quelques secondes inoubliables. Totalement d’actualité.

La photographie deviendra alors la mémoire d’un monde contemporain dont il s’agira de garder la trace.

Joël ASSUED se sent parfaitement à l’aise avec la lumière si particulière de la fin de journée, quand le soleil se fond vers son monde, et que la clarté pâle du soir commence à installer l’intensité et l’ombre, le plus difficile à saisir. Juste avant l’heure bleue, ses qualités de photographe sont mises en valeur avec la précision d’un architecte.

Plus rarement, il excelle aussi dans ses portraits en rendant hommage à la beauté ou au petit détail qui va mettre en lumière son modèle. C’est la « touch» personnelle de certains photographes, les courbes sont sensuelles, les postures variées, montrant le corps et révélant  autant la carnation d’une peau que  les vêtements du modèle. Néanmoins ce n’est pas son sujet de préoccupation, il se sent plus en phase avec l’architecture qu’il aime tant. Un fabuleux travail qui fut mis en exergue lors d’une exposition « Urban style » pour laquelle nous avons collaboré,  il y à quelques années, sur les gares le positionnant sur son amour des lignes.

La difficulté parfois de la photo c’est d’être si près de la technique qu’elle en est académique, souvent orchestrée par les marques …Souvenons-nous des clichés refusés par La Divine car trop commerciaux et statiques et c’est là tout le talent du photographe que de rendre le charisme du modèle, surtout pour « des photos corporates ».

Un bonheur de le connaitre et voilà son travail qui nous enrichit.

Site Web : www.pixinmars.com
Instagram : @assuied

HANNIBAL RENBERG – Iphoneography

HANNIBAL RENBERG – Iphoneography

Hannibal Renberg est un « piéton» qui aime à déambuler dans les rues de Paris, de Marseille ou d’ailleurs et y débusquer l’inattendu, voire le grotesque du quotidien.
Diplômé de psychologie, son regard est constamment en quête des absurdités qu’offre une ville, où la densité de la population fait se côtoyer toute une jungle d’individus hors- norme.
Il s’empare de son Iphone pour traquer, au gré de ses pérégrinations, les situations et les personnages les plus décalés et nous offrir la vision d’un monde où l’étrange et le dérisoire règnent.
Dans chacune de ses compositions, on trouve un point de rupture qui appelle parfois l’ironie ou le pathétique, le désir aussi de faire partager ses émotions, son humour, sa dérision par l’image.
Ses photos sont un reflet de notre société, un trait d’union entre des vies qui se côtoient, parfois se croisent et et se parlent, un environnement construit par et pour l’homme, un dialogue éphémère entre le photographe et la ville.
Il fait partie des « street photographers » les plus suivis sur instagram.
ArtsMarseille.com le suit depuis plusieurs années et ma collaboration avec lui est un vrai plaisir.

www.hannibalrenberg.com

 Instagram : @leoleoparis – 44.7K /  contact@hannibalrenberg.com

« ELEA  ROPIOT » Photographies

« ELEA ROPIOT » Photographies

« D’UN GENRE A L’AUTRE »

Mais aussi d’une photo à l’autre.
Bien entendu cette jeune photographe Eléa Ropiot a d’autres cordes à son arc.

Depuis son retour parmi nous, nous pouvons apprécier à sa juste valeur la diversité de ses photos sur son site.
Ses qualités professionnelles ne sont plus à démontrer.  Photographe depuis 1993, Eléa nous offre un vrai road movie :
NY ….Amsterdam, l’Amérique du sud, Cuba, Paris, l’Inde, l’Islande et bien d’autres jusqu’à Marseille…. Pendant quelques temps, combien nous ne le savons pas.


Une exposition qui la mettait en exergue à « La Maison Montgrand – Hôtel, Restaurant et Concept Store » était un véritable cadeau pour les marseillais et pour la Ville de Marseille. 

Il faut dire que, le lieu s’y prêtait pour mettre en valeur les artistes. dont elle  inaugurait: « le cycle photos »…
Un véritable écrin que ce lieu.

Nous en profitons pour remercier « La Maison Montgrand – Hôtel, Restaurant et Concept Store » de l’avoir choisie avant le confinement, comme élément phare de cette avant scène de Manifesta.
« Manifesta Biennale
 » qui, nous l’espérons et le souhaitons ardemment, aura peut être lieu.

Merci encore à cette fabuleuse maison et au choix de sa Directrice …
J’espère que vous ferez un détour en ligne pour aller voir cette étrange, fine et néanmoins classieuse présentation de ses photos, sur le site d’Arts marseille
Ainsi que sur le sien… http://elearopiotphoto.wix.com/portfolio

 

Milan Mia photo fair 2019

MIA Photo Fair – La 9e édition de la Foire internationale de la photographie italienne a eu lieu à Milan. «Au cours de ses huit années d’existence, elle est devenue un évènement et une plateforme culturelle répondant aux derniers signes de la photographie en tant que langage de l’art contemporain. Son succès est également à la mesure de ses chiffres: plus de 400 exposants et 170 000 visiteurs assistent au MIA Photo Fair depuis huit ans », a déclaré Fabio Castelli, directeur de MIA,” 

loeildelaphotographie.com