Sortir de son 18e et de ses dorures pour prendre de plein fouet la vague marseillaise, surfer entre nuage et réalité…
Puis portant l’art dans ses bras depuis l’enfance, se concentrer il y a 10 ans sur l’univers photographique et laisser ses émotions la guider pour aimer bien avant la technique ou le style… les poussières d’étoiles …
Décliner l’offre de la facilité, se débarrasser des oripeaux, de la mode du consensuel et de la tendance du “moove“, laisser ses pas la conduire vers l’humain, loin du convenu et des tendances. Trouver les perles émergentes et y croire pour que leurs photos se lovent sur des murs blancs afin d’y mettre la couleur de leur talent.
Femme atypique je suis, pas d’autres explications que l’amour du beau transformé en art accessible pour le commun des mortels que nous sommes.
Et se dire à nouveau avec modestie que “la photo rend humble“.
Dès que le cliché est pris, il passe du présent au passé en un clic et n’aura pas forcément d’avenir.
Concilier le tout avec la mer en effet miroir, comme gage que rien n’est définitivement acquis mais que tout reste à faire.