U R B A N S T Y L E

Habiller la ville dans le regard des photographes.

« Quand la ville est mise à nue par le regard intimiste des photographes… Une vision décalée des grandes métropoles … Vous en serez troublés. »

Tous nos artistes seront présents lors du vernissage.

Le 4 Mai 2017

A partir de 18H30

Au studio de la plage

197 avenue pierre Mendes France 13008 Marseille
du 3 au 13 Mai 2017

Cette exposition réunit huit artistes passionnés par la singularité urbaine et vous présente au travers de leur prisme un tout autre regard sur la ville. Ces artistes au travers de leurs œuvres seront exposés dans un espace de 155 m² totalement dédié au monde la photo depuis 1962, grâce à Henri Delleuse qui fut le premier à utiliser la photo couleur à Marseille et l’association «Léz’Arts de la Plage».

Le Studio de la Plage

La famille Deleuze évolue dans la ville depuis 1962.

Leur père henry à racheté dans les années 60 une ancienne usine locale de fabrication de pâtes située avenue pierre Mendes France face aux nouvelles plages du Prado de Marseille.

En 1962 ce photographe Marseillais fut le tout premier à utiliser la photo couleur sur la ville. Par la suite il se spécialisa dans les photos de mode grâce à ce procédé innovant. Puis il utilisa ses compétences pour des photos industrielles, comme la photographie est une histoire de famille les deux garçons reprirent le flambeau en le modernisant le studio et depuis ils continuent de l’utiliser pour des shootings, des reportages sur les artistes locaux et des portraits de famille.

Ce lieu magique et mis à notre disposition pour la période du 2 au 13 Mai 2017 nous sommes heureux de vous y inviter ainsi que les artistes qui acceptent d’exposer dans ce lieux original avec nous. Nous l’espérons et nous en sommes convaincus il est parfois des lieux qui permettent d’échanger avec les artistes en toute sérénité.

Les Artistes

La Galerie Jacqueline REGIS et MLBL Paris-Marseille vous présente :

Pierre Jean Amar, photographe – Patrick Andruet, photographe – Joël Assuied, photographe – Laurence Brazil, photographe – Olivier Dumonteil, reporter-photographe – Bernard De Tournadre, photographe – Henri Eskenazi, photographe – Hannibal Renberg, iphonographe

Pierre-Jean AMAR, photographe

Né en 1947 à a Alger. Il s’approche de la photographie en 1965 et devient professionnel en 1977. Passant de la nature morte au paysage. Puis avec la naissance d’Aurélien son fils, toute son attention photographique se concentrera sur lui. Il va le photographier pendant 20 ans. Il lui consacrera deux grandes expositions en 1990 et 2001 ainsi qu’un livre en 2001 aux éditions Filigranes.

Pierre-Jean Amar, vit et travaille dans le Vaucluse. Il a réalisé plus de 150 expos nationales et internationales depuis 1965. Parallèlement à son activité de photographe, il a enseigné «l’histoire de la photographie» à l’Université de Provence. Il a animé des stages de pratique photographique, il donne de nombreuses conférences et a dirigé «La Photographie» à Aix-en-Provence qui organisait des séries de conférences et des expositions puis à la Cité du Livre et au Pavillon de Vendôme d’Aix-en-Provence.

Patrick ANDRUET, artiste peintre

Artiste peintre marseillais, il manipule les images de la vie quotidienne. Sur la photo il ressemble à un corsaire mais c’est la gentillesse faite homme, épicurien, cuisinier hors pair. Depuis ses études d’architecte à l’école d’Archi de Luminy, il a fait beaucoup de chemin. Il ajoute à ses expériences la scénographie pour une grande manifestation de Paris en 2014 dans un premier temps, puis pour des théâtres, ensuite pour l’opéra jusqu’au Dôme pour Carmen, il en réalisa les décors virtuels.

Concernant son parcours artistique, tout a commencé par un accident de soudure, et «des éclats dans les yeux» sa vision s’est transformée, il voyait tout en lumière. La créativité qui est au fond de lui a trouvé la sagesse d’en faire «un Art». Il s’essaye sur le premier homme qui a marché sur la lune, un franc succès. Il continue donc en créant d’autres tableaux.

Grâce à un logiciel, qu’il est le seul à utiliser il mélange ses couleurs à la manière du pointillisme, puis il transforme ses photos, cultivant un style particulier – le sien – inspiré de la bande dessinée et du graff, il créé une œuvre où les images se décomposent en formes effilées, parfois violentes et sensuelles. Ses œuvres faites de libertés parlent de la société, elles s’inspirent du jazz, des images populaires, des livres de voyages, c’est ce qui la rend accessible à tous.

Sa technique : Partant de photos existantes ou personnelles, fruit d’un long travail d’assemblage et de recherche post-numériques, vient ensuite le travail graphique de l’artiste qui sélectionne, retouche, étire, effile, éclate son sujet. L’œuvre enfin aboutie nous transporte dans un rapport optique semi-réaliste vu au prisme d’un kaléidoscope rétinien unique. Patrick a une vraie sensibilité créative à la manière des grands, rien n’est impossible avec lui. Une immense touche d’humour vient compléter le tout. Pourtant son parcours professionnel fait de lui un homme on ne peut plus sérieux et ne fait en rien de l’ombre à l’artiste.

 

Site web : www.andruet.fr
Facebook : Patrick Andruet
Facebook : ArtofMarseille

Joël ASSUIED, photographe professionnel

Joël est un photographe professionnel marseillais. Initié à la photographie dès le plus jeune âge, sa passion pour l’objectif ne l’a plus quitté. Il en fait aujourd’hui son métier et travaille pour le compte d’entreprises et d’agences évènementielles depuis plus de 15 ans..
 

Après s’être essayé aux différents univers de la photographie, Joël s’inspire depuis plusieurs années de son environnement, des paysages, naturels ou urbains, qui font partie de son quotidien. Dans la Cité phocéenne ou ailleurs. il n’est pas rare de le croiser de jour comme de nuit au détour d’une rue ou d’un bâtiment, appareil en bandoulière. Autant de pérégrinations photographiques au fil desquelles il distille ses points de vue toujours pertinents et pose un regard différent sur ce qui l’entoure.

Les 6 photos sélectionnées pour cette exposition sont issues d’une série réalisée lors d’un périple, du Nord au Sud du Portugal. Ces images ont été réalisées à la gare centrale de Lisbonne, véritable cœur des quartiers modernes de cette ville étonnante et dont l’architecture l’a véritablement impressionné..

Laurence BRAZIL, photographe

Laurence Brazil a démarré la photographie vers l’âge de 20 ans par passion. Elle sait capter l’essence même de la nature et son regard sait aussi saisir à l’improviste les moments de vie qui s’offrent à elle tel un Robert Doisneau féminin.

Et pourtant après une longue période de rupture avec la photographie, à l’occasion d’une exposition, Laurence décide de renouer avec ses premières amours. Quelle bonne idée. La sérénité, le calme absolu, la captation de la vie vont évoquer chez elle un désir nécessaire de figer le temps au travers de ses prises de vue.
 

Laurence Brazil est aussi une artiste à part entière qui sait manipuler avec aisance les nouvelles technologies et réussit avec virtuosité à permettre la passation du virtuel vers notre monde gardant néanmoins l’âme d’une simple photo personnalisée. Une page Facebook qui rencontre un joli succès, puis INSTAGRAM et enfin sa première expo! Nous sommes heureux de l’accueillir parmi nous pour sa deuxième exposition.

Bernard De Tournadre, photographe

 
 

Bernard De Tournadre est photographe, il promène ses objectifs dans plusieurs parties du monde couvrant pour son propre plaisir d’aficionado le carnaval de tout les continents. Une autre passion l’habite. Il rejoint 6 ans durant les pérégrinations des bikers au grès du hasard et de son emploi du temps. Il revient néanmoins toujours à Marseille, sa ville et développe ses clichés. Ainsi nait un livre «Parenthèse» des textes de J. Kerouac, Philippe Labro, Dylan Dean Koontz viennent tatouer les images. Puis il explore le corps et lance des séances avec des modèles – danseur acrobate jongleur.

 

Jouer avec le hasard n’est pas, pour un photographe, une opération contre-nature. Au contraire. L’appareil qu’il tient entre ses mains se prête avec souplesse aux jeux voluptueux de l’instantané. Ouvert. Fermé. La part de seconde est happée. Le moment magique est dans la boite. Mais si l’outil est fidèle et sûr, le hasard, lui n’en fait qu’à sa tête. Le jeu n’est donc pas si facile. Et il faut au photographe, placé entre la boite noire et la vie qui va et qui vient, certaines qualités qui feront de lui l’intercesseur idéal entre le hasard malicieux et nous, pauvres aveugles au pays des milles et une vision.

Bernard de Tournadre a ces vertus qui permettent de convoquer le hasard. Une longue pratique de baladeur voyeur. Le regard affûté. La visée juste. L’art de la composition dans le cadre. Et à toutes ces qualités de traqueur d’insolite il faut ajouter un sens de l’humour qui est chez lui une seconde nature et qui lui fait deviner ce qui fera image cocasse au coin de la rue. Si le résultat photographique de ces instants piégés était seulement une tranche de hasard saugrenu, nous resterions dans l’anecdote. Dans le gag visuel. Mais il y a un art du hasard. Une matière indéfinissable de dépasser, ici sur le registre comique, la simple transcription du langage rieur des rencontres inopinées, des coïncidences joyeuses, des beautés fantasques de la vie ordinaire. Car les images de Bernard de Tournadre ne manquent pas d’élégance. Elles surprennent, amusent, font sourire, mais toujours avec le raffinement d’un amoureux de la lumière. Toujours avec la poésie tendre d’un amoureux de la vie.

Trottoirs, vitrines, affiches, cabines téléphoniques, ponts, statues, il n’y a rien d’extraordinaire dans ces décors de notre quotidien. Et pourtant chaque jour le hasard fantasque s’amuse avec nos gestes et avec nos images. Bernard de Tournadre est de ceux, rares initiés, qui déchiffrent pour nous le langage subtil de cet incorrigible plaisantin. La vie n’est pas une facétie. Mais Bernard de Tournadre, devin de l’inattendu et traducteur de la comédie visuelle, préférera toujours les angles farceurs aux angles morts.

Olivier DUMONTEIL, photographe

Olivier Le photographe aux célèbres bonnets. Photographe de Presse notamment pour Paris Match et le Parisien il préfère vivre de ses photos, les expositions lui apportent cette liberté qu’il aime tant. Ce marseillais possède le «Don» celui de capter la beauté, l’insolite, la force, l’humour, la sensualité, le temps d’un instant. Il offre un autre regard sur le réel, plein de vie, mêlant habilement dans ses prises de vue sa part de composition, de poésie.

 

Sa particularité, travailler sans retouches. Autodidacte, il a commencé à faire des clichés dès ses 17 ans. Depuis il ne quitte plus son appareil et son regard aiguisé se balade sans arrêt sur les villes, les gens, les situations.

Il nous avoue « J’aime le mouvement, la spontanéité, peu importe l’endroit. Il se sent proche des gens et je confirme il l’est.

Henri ESKENAZI, photographe

C’est un infatigable globe-plongeur, qui se passionne pour la photographie, prenant pour thème ses voyages et bien évidemment la mer et ses escapades sous-marines. En 40 ans, il a parcouru plus de 140 pays sur les 5 continents et essentiellement sous l’eau. Il souhaite faire partager son insatiable passion. Auteur de nombreux reportages et publications, conférences et de divers ouvrages, il aime apporter à la fois la connaissance et le rêve indispensables au quotidien.

Avec le temps qui passe, l’histoire des hommes, celle du ciel et de la mer, l’expérience s’installe peu à peu. Au gré des vents, le sel de son existence est à jamais mêlé à la découverte d’horizons lointains. Les lieux ont une âme: celle des vies passées. Amoureux de la terre, il relate sans se lasser, notre monde à la fois riche et secret, généreux et mystérieux, qui ne le déçoit jamais. «Le meilleur jour est le jour où l’on a envie»… Il faut dire qu’Henri est né en 1953 tout près de la mer entre la terre et le ciel bleu, sous le soleil, avec très peu de nuages autour de lui ainsi qu’un léger mistral pour se rafraichir à deux pas des calanques avec le chant des cigales en fond sonores ça aide.

L’expérience s’installe pour capter l’histoire des hommes, mais cette fois-ci il nous étonnera avec des clichés tellement différents. Son choix sur un événement qui restera gravé dans la mémoire de notre siècle vous montrera à nouveau sa sensibilité. Un sens de l’observation des paysages et des autres cultures, Henri nous apprend à voir avant tout . Il va vous étonner par ses nouveaux choix concernant l’urbain un homme aux multiples facettes, le conduisant après la plongée et les pôles vers l’URBAN STYLE. Epoustouflant et poignant.

Hannibal RENBERG, iphoneographe

Après avoir longtemps pratiqué la photographie argentique et réalisé lui-même ses tirages dans une petite chambre noire, Hannibal RENBERG n’utilise plus désormais que son Smartphone pour capter des scènes de rues. Tout comme Léon-Paul Fargue, il est un piéton qui déambule dans les rues de Paris, Marseille ou d’ailleurs, pour y débusquer l’inattendu voire le grotesque du quotidien. Diplômé de psychologie, son regard est constamment en quête des absurdités qu’ offrent une ville où se côtoie une jungle d’individus hors-normes.

Hannibal RENBERG s’empare de son IPhone pour capter les situations et les personnages les plus décalés en nous offrant la vision d’un monde aussi fou que désirable. Il a la volonté de faire partager ses émotions, son humour et sa dérision par ses photos. « J’aime particulièrement saisir le contraste entre des affiches publicitaires et des gens ordinaires » explique-t-il.

Depuis le début son art excelle et suite à plusieurs expositions il figure pourtant comme l’un des meilleurs «instagramers» du moment. Ce fabuleux photographe de rues figures dans le classement du prestigieux magazine «Forbes». Il fait l’objet de nombreux articles dans : La Provence, Le Nouvel OBS, Polka et Le Magazine Photo. Instagram

Instagram : leoleoparis
Site internet : www.hannibalrenberg.com